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questions courament posées

Voici quelques unes des questions que l’on me pose souvent.

Oui, le tambour est un instrument facile d’accès, car il ne demande ni technique particulière, ni connaissances musicales pour commencer à jouer.
C’est un formidable outil de connaissance de soi, qui invite à explorer sa voix, affirmer sa présence, et trouver son propre rythme intérieur.
Il suffit d’écouter, de ressentir… et de se laisser guider par la pulsation.

Les deux options sont valables : tout dépend de vos envies et de ce que vous cherchez à vivre.
Créer son tambour en stage permet de vivre un processus profond, créatif et symbolique. Le tambour devient alors le reflet de ce que vous avez traversé pendant sa fabrication. C’est une aventure humaine, sensorielle, souvent transformative.
Acheter un tambour directement, c’est se laisser attirer par une vibration, une forme, un son. Dans ce cas, c’est souvent l’usage du tambour qui prime sur le processus de fabrication. Et cela peut être tout aussi fort.
J’ai vu naître de belles connexions, profondes et transformatrices, dans les deux cas. À vous de ressentir ce qui vous appelle.

Les stages se déroulent sur 2 jours, parfois 3 jours pour laisser davantage d’espace aux pratiques et transmissions.

Nous commençons par un temps de présentation et de mise en intention, puis chacun choisit sa peau de façon intuitive. Après un moment de recueillement, les peaux sont mises à tremper.

Vient ensuite la création de la poignée personnalisée, à l’aide des matériaux mis à disposition ou apportés par chacun. Puis nous choisissons le cadre, préparons la mailloche, perçons la peau, et passons à la dernière étape : le montage du tambour, dans une ambiance de concentration et de présence.

Chaque étape est ponctuée de pratiques rythmiques et de temps de centrage, pour favoriser un état d’esprit propice à la création.

Les stages se déroulent en petits groupes, dans une atmosphère conviviale et respectueuse. Je propose un large choix de peaux. Les tambours réalisés mesurent en général 40 cm, un format idéal : à la fois léger, maniable, et doté d’une belle sonorité.

En physique, le son du tambour dépend de sa taille, de l’épaisseur de la peau et de la tension de celle-ci. Les grands tambours seront plus riches en harmonique car la membrane vibre plus amplement. Les petits tambours auront un son plus sec. Les peau fines sont plus sensibles aux changement de température et d’hygrométrie mais se retendent plus facilement (chèvres et boucs, daims et certains cervidés). Les peaux épaisses sont plus stables, mais sont plus difficiles à retendre (bovins, bisons et buffles). Souvent les grands tambours sont trop lourds pour un usage prolongé. Ceci dit, il arrive que la sensation de poids disparaisse lorsqu’on est relié à son instrument. Je conseille un tambour de 40 cm pour un premier instrument et pour ceux qui « travaillent » avec 45 ou 50 cm.

J’effectue régulièrement des stages dans d’autres lieux et je peux aussi me déplacer pour un groupe à partir de 4 personnes. Je vais régulièrement dans l’Aube, en Champagne, en Région Parisienne, mais aussi en Charente et j’ai plusieurs projets de déplacement dans le Limousin, le Gers et la Picardie.